Entre l’homme et la femme, la délinquance d’une force effrénée,
Qui balaie la lumière de tout son visage, et de la tristesse en écrit la beauté.
Dessin dans un monde de papier, a fait coulé plus d’encre qu’elle n’en a été.
Il n’y a pas de soirs sans la brûlure du ciel qui s’éteint, ni sans la feinte arme que tient notre main.
Ce soir, il n’y a pas de soirs, plus de concerts, nos mains sont vides et nos espoirs blanches,
Il n’y a plus cette lumière qui divisait les avis et qui ramenait les autres autour d’un parti pris.
Ce soir, il n’y a que la douceur du vent, le soleil qui traverse ma peau et ces années passées,
Ce soir, il y a ton sourire, celui de cette après-midi, ce soir, il y a ton souvenir.
Ce soir, je suis en juin, je suis perdue, un peu paumée, c’est une grande ville faut dire.
Ce soir, j’ai franchis la frontière entre mes doutes et mes peurs, je suis clandestin et nouveau venu.
Ce soir, j’ai dessiné des yeux et des visages sur les murs de Paris, j’ai écris une lettre et j’ai pleuré,
Je vois, ce soir, le ciel et ses nuages qui me disent de courir, de suivre quelques notes entendues.
Ce soir, à l’horizon, des corps dansant à l’image d’un feu sous la chaleur humain, un été,
Profile sa vision sur les maisons d’à côté.
Les reflets vibrent et se mélangent, tracent les lignes de la journée des musiques,
Et dans de fracas étranges, m’invitent à participer.
Ce soir, il n’a y plus de soirs, la nuit et le jour n’existent plus,
Le seul temps restant figé tant et tant qu’on ne l’y prendrait plus.
Ce soir, je suis en juin, perdue, c’est une grande ville faut dire,
Les musiques dansent dans les rues et écrivent sur nos murs,
Ce soir, ce soir je n’ai plus envie d’exister, ni même de rire,
J’ai la tête entre la musique et mon avenir est moins dur.
Léa Pillot-Collin
2018-06-21

Ce soir, je suis en juin, je suis perdue, un peu paumée, c’est une grande ville faut dire.